Depuis 2008 à la tête du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati a fait savoir qu'elle comptait y rester. Malgré sa nomination à la tête du ministère de la Culture.
"Je reste maire du VIIe arrondissement. Je siège au Conseil de Paris. Pour moi, Paris c’est un parfum, une idée, un écrin patrimonial, d’innovation, de liberté…" Rachida Dati a indiqué dans un entretien au Parisien qu'elle resterait maire du VIIe arrondissement de Paris, et qu'elle gardait les élections municipales en tête. "J'ai reçu énormément de soutiens d'élus parisiens car notre combat commun, c'est de gagner Paris en 2026", a-t-elle expliqué.
Une annonce que la nouvelle ministre avait déjà exprimé sur X en ces termes : "Désormais ministre, je suis et je reste aux côtés des habitants de #Paris7, au quotidien".
Très heureuse d'avoir célébré ce matin à la @mairie7 mon premier mariage de 2024 !
— Rachida Dati ن (@datirachida) January 13, 2024
Toutes mes félicitations aux nouveaux mariés 🥰
Désormais ministre, je suis et je reste aux côtés des habitants de #Paris7, au quotidien. pic.twitter.com/L1QolOOC8l
Elle a aussi démenti tout accord électoral avec le président Emmanuel Macron pour lui permettre de l'emporter à l'occasion de ce futur scrutin. "Vous imaginez Emmanuel Macron, au moment de ma nomination, me parler de municipales qui se tiendront en 2026?", a-t-elle fait valoir.
"Aucun arrangement avec Rachida Dati"
Interrogé sur le sujet dimanche sur France 3, le député parisien Sylvain Maillard (Renaissance) a aussi contesté tout "deal" avec la présidente du groupe LR au Conseil de Paris. "Il n'y a aucun deal, aucun arrangement avec Rachida Dati pour les municipales à Paris en 2026", a-t-il assuré.
🗣️| L'Entretien
— DimancheEnPolitique (@DimPolitique) January 14, 2024
🔴"Il n'y a pas de deal avec #RachidaDati" déclare @SylvainMaillard. Le président de la fédération @Renaissance de Paris laisse cependant la porte ouverte à une candidature #Dati aux municipales à Paris "dans le cadre de la majorité présidentielle". #Dimpol… pic.twitter.com/9u9ae5oJ9T
La majorité aura son candidat, dont Sylvain Maillard, président de la fédération Renaissance à Paris, a proposé qu'il soit désigné par les militants parisiens début 2025.
"Tous ceux qui sont dans la majorité présidentielle ont vocation a pouvoir être candidats face à nos militants, mais en aucun cas il n'y a un candidat qui s'autodétermine, ce sera un choix de nos militants (...) de la majorité présidentielle, pas que Renaissance", a-t-il dit.