Paris est officiellement candidate pour l'organisation des JO-2024 et espère pouvoir tourner la page de ses trois échecs de 1992, 2008 et 2012 lors de l'élection de la ville hôte, à l'été 2017.
Symbole de la volonté de placer les athlètes au premier plan de la candidature, ce sont des champions olympiques qui ont lancé, mardi 23 juin à midi, le signal du départ en envoyant par tweet le hashtag #Paris2024.
Les plus grands champions olympiques français Marie-José Pérec, Renaud Lavillenie, Teddy Riner, Laura Flessel ont répété l'amour des Jeux qui les a sacrés. "Que peut-on offrir de mieux à notre jeunesse?", s'est ainsi interrogée Pérec, triple médaillée d'or en athlétisme.
De son côté, Bernard Lapasset, futur président du comité de candidature, a décliné ses quatre ambitions pour le dossier parisien: "Innover, sourire, vibrer, gagner."
"On a tiré les leçons des échecs passés (1992, 2008 et 2012) et tenté de faire les choses avec méthode et dans un ordre cohérent", a souligné Bernard Lapasset. Paris-2024 a incité hommes d'affaires et politiques, omniprésents pour 2008 et 2012 de céder la place.
Le Président François Hollande a, lui, déclaré que "l'Etat mettra tout en oeuvre pour accompagner le mouvement sportif".
Le projet actuel, bien sûr évolutif, tire les enseignements de l'Agenda 2020, paquet de mesures présenté par le CIO en décembre 2014, pour présenter un projet modeste (moins de 6 milliards d'euros) qui réutilise nombre d'infrastructures existantes ou programmées, d'incontournables lieux parisiens et bénéficiera du réseau de transport du Grand Paris, déjà planifié. Paris se déclare donc en ayant arrêté nombre de choix essentiels, alors que ses concurrents annoncés (Boston, Hambourg, Rome et bientôt Budapest) sont bien moins avancés dans leurs plans, à plus de deux mois de la date limite du dépôt des candidatures auprès du CIO, le 15 septembre.
Le défi majeur qui attend désormais Paris-2024 durant les deux années de campagne qui s'achèveront à Lima, à l'été 2017 par l'annonce de la ville retenue, est de convaincre, en France et au-delà des frontières. Le CIO et sa centaine d'électeurs sont en effet sensibles au plus haut point à l'adhésion des citoyens aux projets olympiques.
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