JO de Paris 2024 : Anne Hidalgo dénonce des "propos homophobes et transphobes" visant une drag queen porteuse de la flamme

Plus sur le thème :

La maire "condamne sans réserve" le "harcèlement numérique" ciblant la drag queen Minima Gesté, sélectionnée comme relayeuse de la flamme olympique. La Ville pointe du doigt l’extrême-droite.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Je le redis, oui je suis fière et oui Paris est fière qu'une drag queen porte la flamme et donc des valeurs de paix et d’humanité", déclare Anne Hidalgo, citée dans un communiqué de la Ville de Paris ce vendredi. L’édile se dit "plus résolue que jamais à lutter contre l’homophobie, la transphobie et toutes les discriminations qui n’ont pas leur place à Paris".

La maire apporte ainsi son soutien à Minima Gesté, sélectionnée comme porteuse de la flamme olympique lors de son passage dans la capitale les 14 et 15 juillet prochains, et dont la mairie a diffusé mercredi une vidéo de présentation sur X.

"Un des messages que j'aimerais beaucoup porter avec ce relais c'est la fierté de ma communauté que j'apporte avec moi parce qu'il y a dix ans c'est quelque chose qui n'aurait jamais été possible, avoir une drag queen qui porte la flamme olympique", explique la drag queen dans cette vidéo. Une publication sous laquelle on peut lire de nombreux commentaires anti-LGBT.

Dans son communiqué, la Ville de Paris explique avoir sélectionné Minima Gesté comme relayeuse de la flamme "pour l’aider à porter son message d’amour, d’ouverture et d’égalité" et dénonce des "insultes homophobes et transphobes sur les réseaux sociaux".

Un harcèlement numérique "notamment relayé par des médias d’extrême-droite"

"Ce harcèlement numérique, notamment relayé par des médias d’extrême-droite, est un délit", écrit la mairie, qui indique qu’elle "aidera" la drag queen "dans les suites judiciaires qu’elle pourrait donner". Anne Hidalgo a d’ailleurs "procédé au signalement à la procureure de Paris des propos qu’elle estime potentiellement constitutifs du délit d’injure publique à caractère homophobe ou transphobe".

Au-delà des commentaires sur X, Marion Maréchal, la tête de liste Reconquête aux élections européennes, a critiqué les représentations de Minima Gesté, jugées "particulièrement vulgaires, hyper sexualisées", lors d’un entretien diffusé sur TF1.

"Je ne considère pas que ce soit une bonne façon de représenter la France aux yeux du monde", a déclaré la candidate du parti d’extrême-droite d'Eric Zemmour.

"Le déferlement de haine et d’insultes à l’encontre des personnes LGBTQIA+ n’aura jamais sa place dans notre ville", a d'ailleurs commenté sur X Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d’Anne Hidalgo, en réaction à cette interview.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information