À une semaine de la clôture des inscriptions pour rejoindre les "volontaires" en vue des Jeux olympiques de Paris, les organisateurs ont déjà reçu plus de 200 000 candidatures. Le portail ferme le 3 mai.
Pour tenter de faire partie des 45 000 bénévoles sélectionnés pour les JO de Paris 2024, 200 000 personnes ont candidaté à une semaine de la fin des inscriptions sur la plateforme dédiée, a annoncé mardi un représentant du comité d'organisation. "Nous avons déjà dépassé le nombre de candidatures de Tokyo où il y avait eu 200 000 candidatures sur le portail des volontaires pour 60 000 places", a expliqué Bruno Marie-Rose, responsable de la technologie du comité, en marge de l'inauguration du centre de test des Jeux de Paris du groupe français Atos.
Les candidats ont jusqu'au mercredi 3 mai pour s’inscrire. Pour candidater, il faut avoir 18 ans au 1er janvier 2024 et parler français et/ou anglais. Le portail a ouvert il y a cinq semaines.
Sur la plateforme des volontaires, il faut donner ses coordonnées et son lieu de résidence (l'hébergement ne sera pas pris en compte lors des JO) puis répondre à deux questionnaires. Ces tests de personnalité regroupent près de 200 questions au total. Un exemple : "Je préfère 1. penser en dehors du cadre pour trouver de nouvelles solutions ou 2. travailler pour une organisation qui participe à rendre un monde meilleur".
La très grande partie des candidats choisie d'ici fin 2023
Public, médias… Près de 60% des missions des bénévoles seront dédiées à l'accueil, alors que près de dix millions de spectateurs sont attendus pour les Jeux de Paris.
Certains candidats seront déjà retenus pour des épreuves tests (handball, aviron ou encore nage en eau libre) qui se dérouleront cet été. Mais la très grande partie des candidats sera choisie d'ici fin 2023.
Sur les réseaux sociaux, des militants opposés aux JO ont récemment annoncé leur intention d'infiltrer le réseau de bénévoles pour essayer de perturber l’organisation. Une manière, pour certains internautes, de protester également contre la réforme des retraites.
Avec AFP.