La quatrième édition de la journée sans voiture parisienne devait transformer Paris en un vaste lieu de balade pour les piétons. A ce jour, plus de 2.500 villes dans le monde participent à la semaine européenne de la mobilité... Qui vise à promouvoir les alternatives à la voiture.
Des Champs-Élysées redevenus un lieu de promenade, sans aucun moteur. Les quais de Seine débarrassés des voitures. C'est l'idée de la journée sans voiture, expérimentée pour la quatrième fois à Paris.
Cette année encore, c'est l'ensemble de la capitale, Paris intra muros, qui était concerné par les restrictions de circulations. Une seule tolérance pour les riverains, les taxis, les VTC... Sauf dans les quatre arrondissements du coeur de Paris, où seuls les bus pouvaient circuler.Mais dans les faits, il n'était pas rare de voir circuler des voitures dans les rues de la capitale. Rue Soufflot, dans le cinquième arrondissement, l'une de nos équipes (qui n'a du reste pas été contrôlée) a ainsi pu voir véhicules utilitaires et voitures de particuliers circuler tranquillement dimanche matin.De l'info plus que de l'action
Cette initiative de la semaine européenne de la mobilité est aujourd'hui partagée par plus de 2.500 villes dans le monde. Cette année, 51 pays participent ainsi à la semaine européenne : de l'Autriche (et ses 546 villes ou villages participants) aux États-Unis en passant par le Kazakhstan. Des journées sans voiture ? Pas seulement. La plupart de ces villes organisent essentiellement des opérations de sensibilisation du public aux transports en commun.En France, d'autres villes mettent en oeuvre le principe de la journée sans voiture, comme Bordeaux, chaque premier dimanche du mois. Ce dimanche devait également être sans voiture, à Bruxelles. Impossible de circuler dans la capitale belge, de neuf heures 30 à 19 heures. Ailleurs dans le monde, les rues de Jakarta, en Indonésie, devaient également être désertes, début septembre, à l'occasion du Car Free Day Jakarta, pour la 16ème année.