Dominique Versini, ex-secrétaire d'Etat de Jean-Pierre Raffarin, sera candidate sur la liste conduite par la prétendante PS à la mairie de Paris Anne Hidalgo dans le XVe arrondissement (AFP).
Chiraquienne et candidate RPR lors des législatives de 2002 à Paris (11e circonscription), conseillère régionale d'Ile-de-France RPR puis UMP, Dominique Versini figurera sur la liste PS pour les municipales à Paris.
Co-Fondatrice du Samu social avec Xavier Emmanuelli sous Jacques Chirac, alors maire de Paris, puis secrétaire d'Etat à la lutte contre la précarité dans le gouvernement Raffarin (2002-2004), elle était ensuite devenue la Défenseur des enfants, de 2006 à 2011.
En avril 2013, Dominique Versini s'était vu confier par Anne Hidalgo une mission sur les enfants vivant des situations de précarité visible et invisible.
Les listes PS aux municipales ont été validées jeudi dernier par les militants. A Paris, leur composition fait apparaître des "personnalités d'ouverture" comme Jean-Luc Roméro, conseiller régional d'Ile-de-France (apparenté PS et ex-UMP) et militant des droits homosexuels. Jean-François Martins, seul conseiller de Paris MoDem, qui a décidé de se ranger derrière Anne Hidalgo, devrait être 7e, donc éligible au Conseil de Paris, sur la liste du XIe arrondissement. Comme prévu, 13 places éligibles au Conseil de Paris sont réservées au PCF.
Un choix qui fait grincer des dents la section du PCF du XVe arrondissement
La section du Parti communiste du XVe arrondissement de Paris a vivement critiqué lundi "le choix d'Anne Hidalgo de recruter des personnalités de droite", dénonçant l'"opportunisme" de la candidate socialiste.
"Nous invitons chaque candidat PCF-FdG (Front de gauche ndlr) à peser en son âme et conscience la signification politique de sa présence sur les listes Hidalgo", écrit la section dans un communiqué, s'opposant à la présence de candidats communistes sur les listes de Mme Hidalgo.
Les adhérents parisiens du PCF ont voté à 57% pour des listes communes avec le Parti socialiste dès le premier tour dans la capitale. L'accord prévoit notamment que 13 sièges soient réservés aux communistes au Conseil de Paris.