La femme qui a reçu des tirs policiers dans la gare RER François Mitterand après s'être montrée menaçante mardi est connue de la justice. Elle présente des troubles de type schizophrénie selon le parquet.
La femme qui a reçu deux balles tirées par la police dans l'abdomen après avoir eu un comportement menaçant, dans la gare RER Bibliothèque François Mitterrand, dans le 13e arrondissement de Paris, est connue de la justice et elle présente "des troubles de type schizophrénie, pour lesquels elle suit un traitement", précise ce mardi soir le parquet de Paris à nos confrères de franceinfo.
Elle a été opérée et est toujours en réanimation, indique le parquet. Son identité a été confirmée : elle a 39 ans et est domiciliée dans le Val de Marne.
Un comportement menaçant
Le parquet de Paris précise également le déroulé des faits. La police attendait cette femme sur le quai du RER C en station Bibliothèque François Mitterrand après un signalement sur son comportement menaçant. "La femme était alors assise à côté de deux gros sacs, et de la fumée se dégageait à proximité", relate le parquet.
Les policiers ont donc fait évacuer le quai pour faire intervenir les démineurs. "Malgré leurs demandes répétées, la femme n’a répondu à aucune question, s’est dirigée vers les policiers, en maintenant ses mains invisibles sous son abaya", rapporte le parquet. C'est là que les policiers ont tiré à plusieurs reprises.
Le parquet rappelle que deux enquêtes ont été ouvertes. La première confiée à la police judiciaire de Paris pour apologie, menaces de mort et acte d’intimidation sur un dépositaire de l’autorité publique. L’autre est confiée à l’IGPN pour violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique, sur l’usage de l’arme à feu. Cette femme a déjà été interpellée une fois en 2021 pour avoir dégradé un scooter avec un tournevis et pour avoir menacé des militaires de l'opération Sentinelle avec le même outil.