Alors qu’Emmanuel Macron avait annoncé en décembre la création de vitraux censés porter "la marque du 21e siècle", Rachida Dati installe ce vendredi un comité artistique qui va désigner un artiste et un atelier verrier. La réouverture de la cathédrale est prévue le 8 décembre prochain.
Ils doivent remplacer des œuvres dessinées par l’architecte Viollet-le-Duc au 19e siècle. Pour réaliser les six vitraux contemporains qui prendront place dans Notre-Dame de Paris, la ministre de la Culture Rachida Dati installe ce vendredi un comité artistique, a appris l'AFP auprès du ministère, confirmant une information du Figaro.
Composé de 20 membres, conservateurs du patrimoine, artistes, membres du diocèse de Paris, de l'établissement public chargé du chantier de reconstruction et du ministère de la Culture, ce comité sera chargé d'un appel à candidatures.
En novembre, il devra ensuite désigner "un binôme lauréat" : un artiste et un atelier verrier. Objectif : présenter un prototype pour la réouverture de la cathédrale, prévue le 8 décembre.
Des vitraux "figuratifs" qui ne seront pas installés avant 2026
Ces vitraux, souhaités par le président de la République Emmanuel Macron, qui en avait fait l'annonce fin décembre, seront contemporains mais "figuratifs" selon le chef de l'Etat. Ils seront installés dans six chapelles, pas avant 2026 toutefois, selon le Figaro.
La Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA) doit se prononcer en mai sur ce projet, soutenu par l'archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich. Suite à l'annonce d'Emmanuel Macron, Didier Rykner, directeur de La Tribune de l’art, avait lancé une pétition contre ce projet.
Avant la réouverture de Notre-Dame, ravagée par un incendie en avril 2019, la flèche de la cathédrale devrait être pleinement visible dans le ciel pour les JO cet été. Ses abords doivent être réaménagés par la suite, secteur par secteur, de 2025 à 2028, selon la mairie de Paris.
