Législatives 2024. Circonscriptions, seuil pour être élu, système électoral... Mode d'emploi de ces élections

À l’issue des deux tours des élections législatives les dimanches 30 juin et 7 juillet 2024, 577 députés seront élus lors d'un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Tout savoir sur ce mode électoral.

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Avec son régime dit "semi-présidentiel", la Ve République française est une exception au sein des démocraties occidentales qui privilégient, dans de nombreux cas, des systèmes parlementaires. Ce scrutin législatif, qui semblait désintéresser les Français (l'abstention était de 53,77 % en 2022), a ses spécificités.

Les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours (et sont bien députés de la Nation et non de leur circonscription).

577 députés composent l'Assemblée nationale, 558 pour les départements, 8 pour la Nouvelle-Calédonie et les collectivités d'outre-mer et 11 pour les Français de l'étranger.

Les grandes formations et alliances avantagées

Les députés peuvent être élus dès le premier tour du scrutin en recueillant la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix égal au quart des électeurs inscrits.

Au second tour, la majorité relative suffit. A savoir qu'en cas d’égalité de suffrages, le plus âgé des candidats est élu, précise le site vie-publique.fr.

Les candidats ayant recueilli au moins 12,5% du nombre des électeurs inscrits (et non exprimés) dans la circonscription se qualifient pour le second tour permettant des triangulaires ou des quadrangulaires.

Ce système renforce ainsi les alliances entre les partis avant l'élection et le "fait majoritaire", propre à la Ve République, écarte les petits partis et favorise les formations importantes.

Des critiques récurrentes

Ce scrutin a été récemment contesté par un collectif composé de chercheurs et d'élus dans une tribune au Monde : "Tout d’abord, dans son principe même, le scrutin majoritaire actuel ne permet pas une représentation équilibrée des différentes sensibilités de la société française. En donnant tout le pouvoir au vainqueur, il autorise finalement des courants politiques qui ne représentent qu’une minorité de la population à gouverner et à modifier les lois de la République, sans avoir à tenir compte de l’avis de la majorité de nos concitoyennes et concitoyens."

Mais ces élections, inédites dans l'histoire de la Ve République, pourraient remettre en question ces équilibres.

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