Les taxis étaient appelés à "converger" ce lundi vers la capitale, pour dénoncer "une nouvelle tarification insoutenable imposée" concernant le transport sanitaire. 400 chauffeurs ont pris part à une opération escargot sur le périphérique selon les organisateurs.
Nouvelle mobilisation des taxis concernant le transport médical. Pour protester contre la nouvelle tarification proposée par l'Assurance maladie pour le transport de malades assis, plusieurs cortèges venant de Chartres, de l'Essonne ou de l'Oise se sont retrouvés peu après 8h sur le boulevard périphérique parisien pour rouler au pas. 400 taxis ont participé à l'opération selon Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale des artisans du taxi (FNAT).
La circulation autour de la capitale était particulièrement perturbée ce lundi matin, avec un pic de 430 km de bouchons peu avant 9h.
"Suite à diverses initiatives locales, des cortèges en provenance d’Île-de-France et de l’ensemble du territoire" étaient appelés à "converger à Paris, place du Trocadéro, à l’appel de la FNAT et de la FNDT", indique un communiqué des deux organisations syndicales.
"C’est aussi bien la sécurité sociale que la concurrence déloyale" des VTC, explique Goran Todorovic, taxi d’Eure-et-Loir, lors de la mobilisation menée ce lundi matin autour de Paris. "On n’arrive plus à s’en sortir", dénonce aussi Bekir Cihan, un chauffeur parisien, citant également l’inflation et le prix de l’essence.
"Une nouvelle tarification insoutenable"
La FNAT et la FNDT dénoncent "une nouvelle tarification insoutenable imposée par l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM)" concernant le taxi médicalisé. Les deux fédérations de chauffeurs demandent une renégociation des conditions de rémunération du transport de patients.
"Les taxis, qui ont longtemps continué d’accomplir leur mission malgré tout, tirent la sonnette d’alarme. La crainte : la nouvelle tarification pourrait forcer les entreprises de taxis à refuser les prises en charge pour protéger l’équilibre économique de leurs TPE", écrivent les organisations syndicales dans leur communiqué.
Dans le cadre de la mobilisation des taxis ce lundi, "un service minimum est maintenu pour permettre d’assurer les rendez-vous médicaux des patients", prévient par ailleurs le communiqué de la FNAT et de la FNDT.
Avec M. Laban et M. Tafnil.