Une manifestation sauvage au départ de la place de la République a été le lieu de débordement et de dégradations, dans la nuit de jeudi à vendredi. Des casseurs s'en sont pris à du mobilier urbain. Les forces de l'ordre ont dispersé les manifestants dans la soirée.
Une manifestation et des dégradations... La nuit de jeudi à vendredi a été mouvementée autour de la place de la République. Environ 300 personnes, selon la police, ont participé jeudi, au départ de République, à une manifestation sauvage contre la loi Travail.
Comme chaque soir depuis deux semaines sur la place de la République, la Nuit debout avait pris une forme particulière jeudi soir. Parmi les centaines de personnes présentes jeudi soir, certaines ont suivi en direct l'interview de François Hollande, dans l'émission "Dialogues citoyens", sur France 2.
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Tentative de marche vers l'Elysée
C'est à la fin de l'émission qu'environ 300 personnes, selon la police, ont quitté la place de la République, en criant leur intention de marcher vers le palais de l'Elysée. Dévié par les forces de police, le groupe de manifestants a pris la direction des 10ème et 19ème arrondissements.Incidents en marge de #NuitDebout Dégradations commises sur les 10ème et 19ème par un groupe de 300 personnes pic.twitter.com/9qHAjSHtLz
— Préfecture de police (@prefpolice) April 14, 2016
Véhicules vandalisés
Des casseurs ont alors commis des dégradations sur du mobilier urbain, comme des abribus. Ils ont également vandalisé des véhicules et brisé des vitrines. Une agence Pôle emploi et un magasin Franprix ont par ailleurs visés par les casseurs, qui se sont finalement dispersés par petits groupes, à l'arrivée des policiers."Des enquêtes sont d'ores et déjà en cours pour identifier les auteurs de ces faits et les traduire devant la justice", a indiqué la préfecture de police, qui dénonce le rôle d'"individus violents et déterminés" introduits dans les cortèges "importants et non déclarés de manifestants".
Les auteurs de violences seront "inlassablement interpellés", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.