Réforme des retraites, travail domestique, violences sexuelles, égalité des salaires… Des milliers de manifestants ont défilé ce dimanche dans la capitale, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Avec des slogans comme "égalité des salaires, moins de paroles en l'air" ou "on se lève et on se casse", des milliers de manifestants ont défilé ce dimanche à Paris pour la Journée internationale des droits des femmes. Derrière des banderoles proclamant, "#8 mars, marche des grandes gagnantes", et "on arrête toutes" (mot d'ordre d'une "grève féministe"), la manifestation s'est élancée de la place d'Italie, pour dénoncer à la fois la réforme des retraites (perçue comme impliquant des effets négatifs pour les femmes), la répartition inéquitable du travail domestique ou encore les violences sexuelles.
Entourées de fumigènes violets, une quarantaine de femmes en bleu de travail et fichu rouge ont exécuté une chorégraphie sur "un remix de l'hymne des femmes". "Qui fait la vaisselle ? Nous on fait la révolution", "Quand une femme dit non, c'est non", "Le silence tue, agissons", proclament les pancartes.PARIS - #JourneeDeLaFemme : manifestation de plusieurs milliers de personne dans la capitale.
— Clément Lanot (@ClementLanot) March 8, 2020
Le cortège est encadré par un dispositif des forces de l’ordre très important. #marchefeministe #InternationalWomensDay pic.twitter.com/LPQu2lBUJs
? Les Rosies d'Attac sont prêtes et vous attendent à Paris en haut du boulevard de l'Hôpital.
— Attac France (@attac_fr) March 8, 2020
La manif du #8mars va être massive et déterminée !#JourneeDesDroitsDesFemmes #GrandesGagnantes pic.twitter.com/ORE16kJqi3
Le César de Roman Polanski "m'a vraiment mise hors de moi"
"En tant que victime - j'ai été agressée en octobre -, je tenais absolument à être là, pour ne pas me sentir seule", explique par exemple Julia, 24 ans, venue de La Rochelle avec son frère. Le récent César octroyé au cinéaste Roman Polanski, accusé de viol, "ça m'a vraiment mise hors de moi. C'était la goutte d'eau", ajoute la jeune femme.Plusieurs étapes symboliques ont été prévues au fil du défilé parisien, jusqu’à la place de la République : un jeter de gants de ménage, des manifestations devant un hôpital pour la "revalorisation des métiers féminisés" ou devant un hôtel Ibis pour soutenir des femmes de ménage en lutte contre la précarité et les temps partiels. Mais aussi un "die in" pour symboliser les victimes de féminicides et une chorégraphie géante anti-réforme des retraites.? À cause de Macron ?
— CanalFi (@_CanalFi_) March 8, 2020
Le tube des rosies contre la #reformesdesretraites de Macron à la marche #8mars pour la #JourneeDesDroitsDesFemmes.
On veut l'égalité, pas le bouquet. ✊ pic.twitter.com/HeWBLyTwQf