Mis en examen ce mardi, l'ancien secrétaire d'Etat écologiste et ex-élu au conseil régional Jean-Vincent Placé "conteste les faits", indique son avocate Lisa Janaszewicz et rappelle la présomption d'innocence.
"Monsieur Placé conteste les faits et continuera bien entendu de répondre aux questions qui lui seront posées dans le cadre de la procédure", a expliqué Me Janaszewicz. Elle ajoute : "La procédure suit son cours habituel lorsque les déclarations sont divergentes. Nous allons à présent pouvoir demander la réalisation d'actes, notamment l'audition de témoins", a-t-elle souligné, en rappelant le respect de la "présomption d'innocence".
Mis en examen pour agression sexuelle
A l'issue de plus de vingt-quatre heures de garde à vue à la Brigade répression de la délinquance aux personnes (BRDP) parisienne, Jean-Vincent Placé a été présenté mardi après-midi à un juge d'instruction.
Celui-ci l'a "mis en examen des chefs d'agression sexuelle par personne abusant de l'autorité conférée par sa fonction, agression sexuelle et harcèlement sexuel par une personne abusant de l'autorité conférée par sa fonction", selon une source judiciaire.
Selon l'AFP, cette mise en examen concerne des faits dénoncés par deux plaignantes, parmi lesquelles Audrey*, qui a déposé plainte en novembre 2021, accusant Jean-Vincent Placé, 54 ans aujourd'hui, de faits de harcèlement sexuel entre 2012 et 2016.
Certains des faits qu'elle dénonçait s'apparentaient également à des agressions sexuelles, qui se seraient produites en août 2015 à Lille et mai 2016 à Séoul (Corée du Sud). Les faits concernant une troisième plaignante seraient eux prescrits selon l'AFP.