Le ministère de la Justice annonce qu’"un recueil de condoléances sera mis à la disposition du public", jusqu’à dimanche. L’occasion de "rendre un dernier hommage à l'ancien avocat et garde des Sceaux Robert Badinter".
Suite au décès de Robert Badinter à l’âge de 95 ans, le ministère de la Justice ouvre dès ce vendredi soir un recueil à la Chancellerie, place Vendôme, dans le 1er arrondissement de Paris, pour que "les Français puissent exprimer leurs condoléances".
Les portes seront ouvertes :
- Ce vendredi 9 février de 19h à 22h
- Ce samedi 10 février de 9h à 20h
- Et ce dimanche 11 février de 9h à 20h
Dans son communiqué, le ministère salue un "grand avocat" et ancien garde des Sceaux "connu pour son engagement en faveur de l’abolition de la peine de mort en France", qui s’est engagé "très tôt dans le combat pour l’abolition".
"Il laisse un vide à la hauteur de son héritage : incommensurable"
"Immense avocat, garde des Sceaux visionnaire et courageux, Robert Badinter incarnait notre République et ses valeurs. Profondément épris de justice, artisan de l’abolition, homme de droit et de passion, il laisse un vide à la hauteur de son héritage : incommensurable", a réagi le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti sur X.
Immense avocat, garde des Sceaux visionnaire et courageux, Robert Badinter incarnait notre République et ses valeurs.
— Eric Dupond-Moretti (@E_DupondM) February 9, 2024
Profondément épris de justice, artisan de l’abolition, homme de droit et de passion, il laisse un vide à la hauteur de son héritage: incommensurable.
Nommé ministre de la Justice par François Mitterrand le 23 juin 1981, Robert Badinter a présenté son projet de loi pour l’abolition de la peine de mort en septembre 1981 devant le Parlement, avant une promulgation le 9 octobre 1981. "Devenu ministre de la Justice", l’ex-avocat "réforme également le Code pénal, met fin aux juridictions d’exception et améliore le droit des victimes", rappelle aussi le communiqué du ministère.