Parmi ces oeuvres qui appartiendraient à la star du street art : une petite fille dessinant un motif tapisserie rose sur une croix gammée.
"C'est tout à fait dans le style Banksy des années 2000, il y a vraiment une écriture particulière, la couleur, le trait, le fait de reprendre des photos et de les réadapter par le graphisme : on peut dire que, soit c'est un Banksy, soit que c'est une très bonne copie", a confié à l'AFP Paul Ardenne, historien de l'art et écrivain. Ce dessin de la petite fille est apparu en bordure du périphérique parisien, au nord de la capitale, près de l'ancien "centre de premier accueil" des réfugiés Porte de la Chapelle à Paris.
Aucune annonce n'a toutefois été faite par l'artiste lui-même, qui garde le mystère sur son identité. "En fait, ce n'est pas très important que ce soit réellement de lui ou pas, le tout c'est que l'effet Banksy fonctionne", observe le spécialiste.
Fin 2015, Banksy avait déjà laissé son empreinte en France à l'entrée de la "Jungle" de Calais, où 4.500 migrants vivaient dans la précarité. On y voyait le créateur d'Apple Steve Jobs, lui-même fils d'un immigré syrien, portant un baluchon et un ordinateur. Deux autres oeuvres avaient été découvertes en centre-ville.