"On rêve de cela depuis des années" : Anne Hidalgo s'est baignée dans la Seine avant les JO de Paris 2024

La maire de Paris, le président du comité d'organisation des JO Tony Estanguet et le préfet d'Île-de-France Marc Guillaume se sont baignés dans la Seine ce mercredi matin. Un symbole à neuf jours des Jeux, alors que des épreuves sont prévues dans le fleuve.

"Sur la sensation de la baignade, c'est du bonheur. On rêve de cela depuis des années", a réagi Anne Hidalgo après sa baignade dans la Seine. Une promesse tenue après plusieurs reports : en combinaison, la maire de Paris, le président du comité d'organisation des Jeux olympiques Tony Estanguet et le préfet d'Île-de-France Marc Guillaume se sont baignés dans le fleuve ce mercredi, devant de nombreuses caméras et des dizaines de spectateurs.

"Sans les Jeux, on ne l'aurait pas fait", a salué Anne Hidalgo suite à sa baignade, à deux pas de l'Hôtel de Ville. "Faire en sorte que l'on récupère le fleuve pour ses habitants, pour s'y baigner... Imaginez, dans un an, un site de baignade ici, une piscine, pour tous ceux qui voudront venir nager. Et on aura trois autres sites de baignade", a également déclaré l'édile face aux caméras.

"Un héritage majeur"

"Nous avons besoin d'adapter nos villes au changement climatique... Lorsqu'on nettoie la Seine, bien sûr qu'on va permettre les épreuves des JO et qu'on va permettre de nager après les JO, ça sera un héritage majeur. Mais surtout on contribue à ne pas abîmer les océans", a souligné Anne Hidalgo.

Même si l'état bactériologique de la Seine s'est amélioré depuis fin juin et que son débit poursuit sa baisse, le suspense demeure toutefois sur la tenue des épreuves olympiques dans le fleuve. Alors que le président Emmanuel Macron a aussi promis fin février qu'il se baignerait dans la Seine, sans préciser la date, la ministre française des Sports et des Jeux, Amélie Oudéa-Castéra, s'est déjà jetée à l'eau en catimini samedi matin.