Des organisations de chauffeurs VTC appellent à reconduire les blocages

Deux organisations de chauffeurs de VTC ont appelé samedi à de nouvelles actions contre les plateformes de réservation, notamment le blocage de l'accès à l'aéroport d'Orly. 

Deux organisations de chauffeurs de VTC ont appelé samedi à de nouvelles actions contre les plateformes de réservation... A commencer par Uber. Pour les représentants Unsa-VTC et Capa-VTC, la centrale américaine cherche à "gagner du temps". Ils ont appelé à de nouveaux "blocages", notamment contre les accès à l'aéroport d'Orly. Un barrage filtrant a été mis en place aux abords de l'aéroport, empêchant leurs collègues non-grévistes d'accéder aux terminaux. En milieu d'après-midi, plusieurs dizaines de VTC stationnaient sur deux des trois voies à quelques centaines de mètres de l'accès aux terminaux Sud et Ouest de l'aéroport. Vers 17 heures, des CRS leur faisaient peu à peu lever le barrage dans le calme.

Vendredi soir, la plateforme américaine avait annoncé par voie de presse avoir accepté de rencontrer les représentants des chauffeurs de VTC en grève depuis jeudi. Le préalable à une trêve de 24 heures. Mais "Uber ne nous a pas contactés, contrairement à ce qu'ils ont publié", a indiqué Capa-VTC dans un communiqué, un représentant de l'Unsa lisant pour sa part devant les manifestants réunis porte Maillot, à Paris, un mail d'Uber reçu samedi matin.

"Humiliation"

Hassan Benbarak, de Capa-VTC, a déploré qu'Uber ait proposé vendredi soir une table-ronde sectorielle avec l'ensemble des acteurs, et non avec les deux seuls syndicats ayant organisé la mobilisation depuis jeudi. Selon le représentatn syndical, "les Franciliens auront de graves problèmes sur les aéroports et les gares (...) A partir de lundi, on bloquera les locaux d'Uber."
Dans un communiqué, Uber a appelé à "l'apaisement" et a dit rester "ouvert à la discussion" avec les organisations en vue d'une "table-ronde", tout en dénonçant des "violences" survenues dans la nuit de vendredi à samedi entre chauffeurs grévistes et non-grévistes. Des violences également condamnées par le gouvernement qui demande la fin du mouvement.

Les manifestants dénoncent "l'humiliation" que leur feraient subir les plateformes de réservation, en pratiquant une politique tarifaire jugée défavorable aux chauffeurs.
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