Le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS), qui prépare la campagne de sa première adjointe, Anne Hidalgo, a présenté une série de mesures pour renforcer la sécurité dans la capitale, dont l'arrivée de 300 policiers de plus dans les commissariats.
Bertrand Delanoë (PS), qui prépare le terrain électoral pour sa première adjointe, Anne Hidalgo, a annoncé des mesures pour renforcer la sécurité dans la capitale, dont l'arrivée de 300 policiers supplémentaires dans les commissariats que s'apprête à annoncer le ministre de l'Intérieur.
Ces annonces, en période de campagne électorale, visent à couper l'herbe sous le pied à l'UMP, dont la candidate Nathalie Kosciusko-Morizet a été accusée de "mensonges" sur ce sujet-phare de son programme par le maire de Paris.
« Au moins 300 policiers dans les commissariats de Paris intra-muros dès ce mois de décembre ». Bertrand Delanoë annonce ainsi la nouvelle que Manuel Valls doit officialiser mercredi prochain 4 décembre. Et il ajoute, à destination de la candidate UMP, qu'après la suppression de plus de 1.500 postes de policiers entre 2009 et 2012 sous le gouvernement Fillon, « c'est une vraie rupture ».
Les commissariats des XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements, quartiers considérés comme prioritaires vont être renforcés. Et, alors que les deux premiers arrondissements disposent déjà d'une zone de sécurité prioritaire (ZSP), le XXe devrait bientôt en avoir une.
Philippe Goujon, député UMP et maire du XV ème arrondissement juge cette annonce électoraliste. "Je constaste que la gauche n'est plus laxiste en matière de sécurité trois mois avant les élections. Mais ça ne dure que 3 mois. Pendant trois mois, il y a beaucoup d'annonces, beaucoup de promesses. Après l'élection, ça ne devient plus une priorité du tout", commente-t-il.
Dans un communiqué, le candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand de Saint-Just parle des "cadeaux du petit papa Delanoë".