C'était il y a 77 ans : la France faisait arrêter plus de 13.000 juifs vivants à Paris. Ils furent envoyés au Vélodrome d'Hiver avant d'être déportés vers les camps de la mort. Très peu ont survécu. Joseph Schwartz avait 12 ans à l'époque et a pu miraculeusement s'échapper.
Le témoignage est rare, car il ne reste que peu de survivants. Le 16 juillet 1942, Joseph Schwartz avait 12 ans, raflé avec sa mère, il réussit miraculeusement à s'enfuir d'une annexe du commissariat de la Place d'Italie.
"Je vois encore le lit de ma mère complètement défait, ses chaussons et ses bas", raconte-t-il encore emplit d'émotions, lui qui dit avoir souffert d'une infinie solitude.
Un sac et des photos pour seuls souvenirs
"C'est la seule chose qu'il me reste de ma mère, le sac avec lequel elle est arrivée à Paris en 1924. Je suis retourné dans la maison, la seule chose que j'ai prise c'est cela, avec toutes les photos de famille."Les 16 et 17 juillet 1942, 13.000 juifs dont 4.000 enfants avaient été parqués dans le vélodrome avant d'être déportés et exterminés.
16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vél d'Hiv : dans la capitale occupée, la police parisienne se livre à la plus grande rafle jamais organisée en France. Plus de 12 000 Juifs, dont 4 000 enfants, sont arrêtés dans le cadre de l’opération "Vent printanier". #VelDhiv pic.twitter.com/jSY6DepoZN
— Ina.fr (@Inafr_officiel) July 16, 2019