Ce jeudi, Pelé s’est éteint à l’âge de 82 ans. La légende du football s’est rendu à Paris le 30 mars 1971 pour une visite lors de laquelle il fut acclamé par plusieurs milliers d'admirateurs. Sa carrière est aussi liée à Paris à travers une signature avortée au PSG dans les années 1970.
Le décès de Pelé ce jeudi a ému le monde entier. La légende du football a laissé une empreinte indélébile dans beaucoup de villes à travers le monde. Le Brésilien est venu à Paris le 30 mars 1971, pour une visite en grande pompe alors qu’il était au sommet de sa gloire.
"Une cohue indescriptible à Orly". Voici comment Philippe Tournon, alors journaliste à l’Équipe se souvient de la visite de Pelé dans la capitale. À l’époque, la star brésilienne vient de remporter la Coupe du Monde pour la troisième fois de sa carrière. "Il y avait une vingtaine de motos de presse autour de son cortège", se rappelle le journaliste sportif devenu par la suite attaché de presse de l’Équipe de France. Des dizaines de personnes s’étaient amassés sur les Champs-Elysées ce jour-là pour admirer la star remonter l’avenue en brandissant le trophée Jules Rimet, propriété des vainqueurs de la Coupe du Monde.
Pelé presque parisien
Un an avant cette visite, le "roi" du football aurait pu élire domicile dans la capitale. En 1970, les dirigeants du PSG ont engagé des discussions avec son club de toujours, le FC Santos. L’équipe brésilienne alors en proie à d’importantes difficultés financières s'est vue proposer l’équivalent de 9 millions d’euros par le PSG pour lâcher le meilleur joueur du monde à cette époque. Une aubaine pour le club fondée au début de la décennie. Durant de nombreuses années, le Brésilien, élevé au rang de "Trésor National" par la dictature militaire, fut dans l’interdiction de signer avec une équipe étrangère.
Malheureusement pour le club parisien, les négociations n'ont pas abouti pas et Pelé est resté à Santos jusqu’en 1974. Il a ensuite terminé sa carrière dans le club du New York Cosmos où il a évolué de 1975 à 1977, les Etats-Unis ayant promis d’aider l’équipe sud-américaine à éponger ses dettes.