Anne Hidalgo a affirmé mercredi qu'elle ne "faiblirait pas" dans son projet controversé de piétoniser à l'automne les voies sur berges rive droite, dont elle lançait l'enquête d'utilité publique mercredi, le jour-même de la publication d'une étude d'impact.
Il s'agit de "faire de Paris une ville durable et respirable. Il est hors de question de faiblir, c'est une responsabilité que nous assumons en matière de santé publique", a indiqué la maire PS de Paris devant la presse. Citant des villes comme Pékin ou Mexico qui agissent aussi pour lutter contre la circulation automobile, la maire a indiqué que Paris "ne serait pas à la traîne des grandes métropoles mondiales dans la lutte contre la pollution".
L'initiative, votée en Conseil de Paris en décembre 2015 et qui entrera en vigueur fin août après l'édition Paris Plages, consiste à rendre aux piétons les voies sur berges rive droite, sur 3,3 km, de l'entrée du tunnel des Tuileries jusqu'à la sortie du tunnel Henri IV, au coeur de la capitale.
Le groupe Les Républicains, en demandant un moratoire de façon à mieux étudier le projet, a dénoncé à de multiples reprises le risque de "thrombose" qu'il allait faire peser sur la circulation.Impact sensible mais temporaire"
Pour répondre à ces objections, la maire s'est félicitée de la publication mercredi d'une étude d'impact "très sérieuse et qui apporte des éléments pour nourrir un débat, en dehors des fantasmes et des jeux politiciens". L'étude de 382 pages, qui analyse tous les aspects du projet, affirme que cette piétonisation aura un impact "sensible" mais "temporaire", sur le report de circulation dans le centre de la capitale.
>VOIR le reportage de le reportage de Laurence Barbry et Pierre-Julien Quiers