Face à l'épisode de pollution qui touche la région capitale, la gratuité des transports se poursuivra dimanche et lundi dans toute l'Île-de-France. Une décision bienvenue pour les Franciliens appelés à laisser leur voiture au garage, mais qui coûte cher au syndicat des transports d'Île-de-France...
La Région Île-de-France l'a annoncé en fin de matinée sur les réseaux sociaux : les transports publics de la région Île-de-France seront encore gratuits dimanche, en raison de l'épisode de pollution qui se poursuit actuellement dans la région capitale.
#Pollution Gratuité des transports en commun en @iledefrance, samedi ET dimanche sur tout le réseau francilien ! #qml pic.twitter.com/UpEKK0K7It
— Région Île-de-France (@iledefrance) March 21, 2015
La mise en place de la circulation alternée le lundi 23 mars, annoncée samedi midi par la maire de Paris Anne Hidalgo, implique que les transports seront aussi gratuit ce jour là.
Une perte pour le Stif de 6M€ ce week-end, plus 4M€ chaque
Vendredi, le président du Conseil Régional d'Île-de-France avait annoncé la gratuité des transports en commun dans la région capitale pour la journée de samedi en raison de la persistance du pic de pollution. Les bus, métros, RER et Transilien sont donc accessibles depuis samedi matin librement et gratuitement dans l'ensemble des zones 1 à 5. Cette décision de la Région est destinée à encourager les habitants à privilégier les transports en commun pour leurs déplacements plutôt que la voiture. Mais cette décision a un coût. Le syndicat des transports d'Île-de-France estime ainsi à 3,5 millions d'euros les pertes pour la journée de samedi et à 2,5 millions celles pour dimanche.
L'année dernière, à l'occasion d'un pic de pollution qui avait eu lieu à la même période, le Stif avait déjà décidé d'instaurer la gratuité des transports. Cela avait duré trois jours et au final, l'État avait réglé la moitié de la facture.
Enfin, avec la circulation alternée mise en place lundi, la gratuité des transports publics sera maintenue, avec les pertes associées pour le Stif. Or le coût d'une journée de gratuité en semaine est plus important que le week-end. Le Stif estime ainsi que la perte générée ce lundi serait de l'ordre de 4 millions d'euros. La gratuité, ça coûte cher...