"La propreté à la RATP, c'est ma priorité pour les 18 mois à venir", avait martelé Pierre Mongin, PDG de la RATP lors d'une conférence de presse début septembre.
A partir du 1er octobre le nouveau contrat de nettoyage de la Ratp avec ses sous-traitants devrait permettre que les couloirs du métro soient plus propres et qu'il soit plus agréable de circuler en transport en commun. C'est en tout cas le souhait de la régie, "La propreté à la RATP, c'est ma priorité pour les 18 mois à venir", a annoncé Pierre Mongin, PDG de la RATP lors d'une conférence de presse début septembre.
La tâche est ardue : 366 stations et gares, un millier de trains, 400 km de voies à inspecter, laver, astiquer. Outre le nettoyage quotidien, la RATP continuera ses opérations "coups de propre" destinées aux stations les plus fréquentées. Un effort particulier, soit 40 millions d'euros pour 2014 et 2015, sera déployé pour régler le problème des infiltrations, plaie de ce réseau bâti dans l'eau. "Ça ne s'était jamais fait", a souligné Pierre Mongin. "On ne fera pas tout d'un coup de baguette magique, ça coûte très cher", admet M. Avice, le directeur des départements services et espaces multimodaux à la RATP. Et si les grosses opérations continueront à se dérouler la nuit, le nettoyage des stations devra en tout cas être "plus visible pour les voyageurs". Car la saleté joue également sur le sentiment d'insécurité.
D’un montant annuel d’environ 70 millions d’euros, le marché de nettoyage est le plus important marché de service de la RATP
Les 14 lignes du métro et les lignes A et B du RER sont réparties entre les cinq prestataires responsables du nettoyage sur le réseau RATP. Le périmètre de leur intervention englobe les espaces voyageurs, les trains, les locaux techniques, les voies et les locaux du personnel. Ce marché sera effectif à compter du 1er octobre 2013 pour 5 ans et 3 mois, éventuellement prorogeable deux fois pour un an.