Ce jeudi, APF-Handicap estime que c'est "une étape importante" et "historique" pour l'accès au métro aux personnes à mobilité réduite. Un chantier "titanesque" qui pourrait s'étaler sur 20 ans.
"Ces dernières semaines, nous avons senti que tous les acteurs étaient prêts à bouger et s'investir sur ce sujet", a déclaré la présidente d'APF France-Handicap, Pascale Ribes, lors d'une conférence de presse.
La région Ile-de-France, la Ville de Paris et l'association APF-France Handicap ont signé jeudi un pacte pour un métro accessible aux personnes à mobilités réduites, un chantier "titanesque" et qui pourrait durer une vingtaine d'années, selon la présidente de région Valérie Pécresse.
"Toutes les lignes ont des hauteurs de quai différentes. Quand vous avez une correspondance, vous avez en permanence des volées d'escaliers à franchir. L'énorme sujet de l'accessibilité est là", a souligné Valérie Pécresse (LR), qui préside aussi l'autorité des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM). Ce chantier doit être prioritaire dans les années à venir au nom de la transition écologique et en raison du vieillissement de la population.
Elle souhaite former un groupe de travail avec l'Etat, la Région, IDFM, la Ville de Paris et les communes avoisinantes ainsi que la RATP.
🚨Historique !🚨@vpecresse, présidente de la région @iledefrance, @lamiaela, adjointe à la maire de @Paris et @PascaleRibes1, présidente d'APF France handicap, ont signé ce matin un Pacte pour un métro accessible, en présence de @pierredeniziot et Jérémie Borroy.
— APF France handicap (@apfhandicap) September 5, 2024
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Des stations historiques impossibles à rendre accessibles
"Il y a des stations du métro historique qu'on n'arrivera pas à rendre accessibles", a-t-elle néanmoins prévenu.
Fin août, juste avant l'ouverture des Jeux paralympiques, Valérie Pécresse avait déjà lancé l'idée de rendre accessible le réseau historique du métro parisien, un chantier qui pourrait coûter entre 15 et 20 milliards d'euros et s'étaler sur 20 ans.