Les déchetteries, devenues courantes aujourd'hui, sont pleines d'objets du quotidien qui pourraient être réparés. Mais rien n'est fait pour qu'il en soit ainsi.
Dans la vie de tous les jours, lorsque l'un de nos objets du quotidien cesse de fonctionner, nous avons pris l'habitude de le jeter, désormais dans une déchetterie lorsqu'il s'agit d'un objet mobilier ou électroménager et d'en acheter un neuf. Depuis la fin des années 1960, la "société de consommation", fabricants et commerçants en tête, ont fait en sorte de nous inculquer ce comportement d'achat. Une nécessité "pour faire tourner les usines et la distribution".
Pourtant, une très grande partie des objets que nous jetons ainsi n'est pas inutilisable. L'objet est très souvent seulement "en panne". Et le réparer serait souvent simple, peu onéreux et suffirait à lui donner un nouveau départ.
Trois obstacles à la réparation
Mais trois obstacles se dressent sur le chemin de qui voudrait s'y essayer.En premier lieu, réparer suppose que l'on soit bricoleur ! Car depuis des années, les réparateurs ont disparu, balayés par cette "philosophie du tout-jetable". Si vous ne savez pas, donc, vous êtes coincé !
Deuxième écueil, soigneusement étudié par les fabricants pour vous empêcher de réparer : l'objet conçu pour ne pas être démontable, donc réparable. Les éléments sont sertis entre eux au lieu d'être vissé, voire coulés d'un seul bloc. Impossible de réparer donc. Mieux vaut jeter ... et racheter donc
Enfin, dernière embûche mise sur votre parcours de bricoleur par la société de consommation, si vous aviez réussi à passer les deux précédentes : l'impossibilité de trouver les pièces détachées nécessaires pour remplacer celles qui sont en panne.
Pourtant les choses et l'époque changent : c'est notre série de la semaine, préparée par Alexandra Marie, Olivier Badin et Geneviève Fontenit