Ils sont en grève depuis le 17 avril. Ce matin, plusieurs dizaines de salariés de Vélib' se sont rassemblés devant l'Hôtel de Ville de Paris pour demander le maintien de leurs anciens avantages sociaux.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C’est un mouvement qui s'ajoute aux multiples dysfonctionnements perturbant le déploiement de Vélib’. Depuis trois semaines, 85% des 115 salariés de Vélib’ sont en grève pour demander le maintien des conditions de travail dont ils bénéficiaient auparavant chez Cyclocity, filiale de JCDecaux, le précédent opérateur du vélo en libre service. Ce matin, vêtus de leurs gilets orange de travail, et accompagnés d'élus, ils ont décidé de rester sur le parvis quelques heures avant de retourner "bloquer les dépôts" de vélos d'Alfortville (Val-de-Marne) et Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), ont-ils indiqué à l'AFP.
 

Une importante perte de salaire 

Ces salariés touchaient auparavant des sursalaires de 45% pour le travail de nuit et de 100% pour les jours fériés et les week-ends. Des primes réduites aujourd'hui à 10% pour les seules nuits, selon Ibrahima Konte, un des porte-parole CGT des grévistes. Concrètement, cela se traduit par une perte financière très importante. Selon ce syndicaliste, les salariés de nuit ont perdu entre 700 et 1.000 euros par mois, entre 300 et 500 pour ceux de jour. Selon les salariés, les conditions de travail se seraient également dégradées avec "des outils qui ne fonctionnent pas" et une absence de formation.

Les grévistes devaient rencontrer dans l'après-midi pour la troisième fois la direction du consortium Smovengo. Pour l’instant, le nouvel opérateur ne leur aurait proposé selon eux, "que 25 centimes d'augmentation du panier-repas".
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information