Mardi 11 octobre, des inscriptions anti-police avaient été retrouvées sur les murs de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Une étudiante en philosophie a été mise en examen, ce vendredi, pour "apologie d'atteintes à la vie" et "dégradation de biens publics" et placée sous contrôle judiciaire. Elle est soupçonnée d'être à l'origine de quatre tags visant des policiers, découverts mi-octobre dans les couloirs de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris 13e). Des tags découverts alors que le matin même, plusieurs centaines de policiers se rassemblaient en silence devant les commissariats de France, en solidarité avec leurs collègues sauvagement attaqués trois jours plus tôt dans l'Essonne.
Suite à la découverte de ces inscriptions, le parquet avait ouvert une enquête préliminaire, confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Dans la foulée, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait annoncé qu'il portait plainte, considérant que ces inscriptions étaient "constitutives d'apologie de crimes contre des policiers".
L'université avait aussi indiqué qu'elle déposait plainte à la suite de ces "messages intolérables à l'encontre des fonctionnaires de police laissés sur ses murs (...) aux antipodes des valeurs qu'elle défend".