L'ensemble des maires UMP de la capitale se sont accordés, au cours d'une réunion lundi matin, pour voter contre la construction de la Tour Triangle, à l'exception de Rachida Dati qui n'était pas présente, a-t-on appris auprès de l'entourage de Nathalie Kosciusko-Morizet.
L'ensemble des maires UMP de la capitale se sont accordés, au cours d'une réunion lundi matin, pour voter contre la construction de la Tour Triangle, à l'exception de Rachida Dati qui n'était pas présente, a-t-on appris auprès de l'entourage de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Jean-François Legaret (Ier), Brigitte Kuster (XVIIe), Claude Goasguen (XVIe), Jeanne d'Hauteserre (VIIIe), Delphine Burkli (IXe) et Florence Berthout (Ve) se sont donc rangés à l'avis du député-maire UMP du XVe, Philippe Goujon, concerné au premier chef, et de NKM, présidente du groupe UMP au Conseil de Paris. Une délibération cruciale pour l'avenir du projet doit être soumise au vote des élus parisiens lors du prochain Conseil de Paris, les 17 et 18 novembre. La maire de Paris Anne Hidalgo (PS), qui n'est pas suivie sur ce projet par les seize élus EELV du Conseil de Paris, espère néanmoins obtenir le soutien de certains élus de la droite et du centre.
A droite, le conseiller de Paris UMP Jérôme Dubus, se dit "plutôt pour, sous réserve qu'il y ait des avancées". Il voudrait ainsi une "amélioration de la desserte" de la Porte de Versailles où doit être édifié le gratte-ciel, une "meilleure liaison avec le Parc des expositions" qui se trouvera à ses pieds, et un "renforcement de la capacité hôtelière". Délégué général du Medef Ile-de-France, M. Dubus affirme que les responsables nationaux de l'organisation patronale devraient prochainement monter au créneau sur le sujet.
Du côté des centristes, la position du groupe UDI-MoDem devrait être arrêtée jeudi, mais son porte-parole Yann Wehrling assure que ses 16 élus voteront contre, dans la continuité de leur prise de position pendant la campagne des municipales. Président du groupe, Eric Azière affirme que le sujet a suscité des "débats nourris", mais que le groupe n'entend pas être "la bouée de sauvetage" de l'exécutif parisien. Anne Hidalgo n'est par ailleurs plus certaine d'avoir le vote du groupe PCF, qui avait soutenu le projet sous la précédente mandature. "La position du groupe n'est pas arrêtée", a affirmé son président Nicolas Bonnet à l'AFP. L'adjoint ex-MoDem Jean-François Martins, détracteur de la Tour depuis l'origine, a de son côté affirmé à l'AFP qu'il voterait contre.