Trottinettes en libre-service : la votation citoyenne a coûté 390 000 euros à la mairie de Paris

Organisé ce dimanche, le vote devant décider du maintien ou non des trottinettes électriques dans la capitale a mobilisé 103 000 électeurs, pour un coût total de 390 000 euros.

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Le référendum sur les trottinettes électriques en libre-service organisé dimanche dernier a coûté 390 692 euros à la collectivité parisienne, a indiqué la mairie. Les trois quarts de ce montant concernent "la mobilisation des 1 270 agents tenant les bureaux de vote", ajoute-t-elle.

Précisant que la facture de la votation "représente un coût de 0,28 euro par électeur inscrit". Soit moins que lors des dernières élections municipales de 2020 (3,4 millions soit 2,52 euros par électeur inscrit), ou pour les deux élections de 2022, la présidentielle (3 millions soit 2,23 euros) et les législatives (2 millions soit 1,91 euro), toujours selon les chiffres communiqués par la mairie.

Dimanche, 103 084 électeurs ont participé à cette votation, soit 7,46% des Parisiens inscrits sur les listes électorales, pour un résultat à sens unique avec 89,03% de vote contre les trottinettes électriques en libre-service. Pour cette consultation inédite, les bureaux de vote avaient été rassemblés dans 21 sites de la capitale, les mairies d'arrondissement pour la plupart.

15 000 véhicules retirés de la circulation 


Les trottinettes électriques sont accusées par leurs détracteurs d'être abandonnées n'importe où dans l'espace public, de frôler à toute vitesse les piétons sur les trottoirs, ou encore de présenter un mauvais bilan carbone. La maire PS Anne Hidalgo, qui s'était engagée à respecter le résultat du vote, a confirmé le retrait au 1er septembre des trois opérateurs, qui déploient chacun 5 000 véhicules dans la capitale.

L'opposition, à l'instar du maire LR du VIe arrondissement Jean-Pierre Lecoq, accuse l'exécutif d'avoir "fait valider par un vote une décision qu'il a déjà prise mais qu'il ne veut pas assumer seul".

Les trois exploitants (Dott, Lime et Tier) avaient réclamé en vain le vote électronique, susceptible de stimuler leur jeune clientèle, et plus de bureaux de vote afin d'obtenir "une mobilisation plus large et représentative".

Source : AFP

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