Plusieurs rassemblements de chauffeurs de VTC en colère ont eu lieu dimanche matin, ainsi que, plus ponctuellement, dans l'après-midi. Ils maintiennent la pression à la veille d'une réunion cruciale avec les plateformes de réservation.
Un barrage filtrant à Roissy, transformé en simple rassemblement. Pas de blocage aux abords de l'aéroport d'Orly. La journée de dimanche s'est avérée relativement calme sur le front des manifestations de chauffeurs de VTC, à la veille d'une réunion importante avec les plateformes de réservation.
C'est contre ces dernières, notamment le géant américain Uber, que les chauffeurs manifestent à Paris depuis jeudi, pour dénoncer une politique tarifaire jugée défavorable et décidée sans concertation. Un mouvement lancé à l'appel de différentes organisations de chauffeurs, comme Capa-VTC, l'Unsa-VTC ou encore Actif-VTC.
Un rassemblement devait avoir lieu dimanche après-midi porte Maillot. Seules une trentaine de personnes se sont en réalité retrouvées devant le Palais des congrès, dans l'après-midi.
Uber prêt à des concessions
Les organisations de chauffeurs VTC attendent de la réunion de lundi, au secrétariat aux Transports, une "augmentation immédiate des tarifs". Dans un entretien au Parisien publié dimanche, le patron d'Uber France, Thibaud Simphal, a dit être prêt à des concessions mais a de nouveau condamné les débordements constatés dans la nuit de vendredi à samedi, qui s'étaient soldés par six gardes à vue et deux blessés."Un ou deux groupes ont réuni 100 à 200 chauffeurs très violents et très durs, pas tous utilisateurs de la plateforme Uber, qui appellent à la violence", a-t-il affirmé.