À l'INSEP, l'école des futurs champions, l'objectif est double cette année : les Jeux olympiques et le baccalauréat. Une rentrée bien chargée pour les élèves de la structure.
La double vie de Maëlys commence à 7h30, celle d'une lycéenne de 16 ans et d'une gymnaste déjà professionnelle qui connaît ses priorités : "Les Jeux olympiques et le bac". Basketteuse, gymnaste ou encore taekwondoka, elles ont été sélectionnées par leurs fédérations sportives pour étudier à l'Institut national du sport (INSEP).
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Seulement quatre heures de cours par jour mais le même programme et le même bac que n'importe quel lycéen, avec moins de dix élèves par classe. "On peut avoir des étalements comme Maëlys qui va faire une année de terminale sur deux années. Les adaptations, c'est aussi passer son bac en septembre plutôt que sur la session de juin ou des nageurs qui ne font pas les cours du matin mais qui vont les rattraper par la suite, explique Coralyne Lemaire, responsable adjointe de la scolarité.
Des cours et des entraînements
Après un rapide passage par sa chambre d'internat, Maëlys est déjà attendue au gymnase. L'INSEP forme l'élite du sport olympique français. "Les gens ne peuvent pas comprendre ce qu'elles exercent ici, c'est énormément de travail, beaucoup d'heures", souligne Grégory Milan, préparateur artistique des équipes de France de gymnastique.
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Remplaçante dans l'équipe de gymnastique rythmique, Maëlys se prépare aussi aux Jeux olympiques. Comme la jeune sportive et ses coéquipières, une centaine d'élèves fréquentent à la fois les bancs d'école et les centres d'entraînement de l'INSEP. Leur lycée affiche 100% de réussite.
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