Cette discipline venue tout droit des Pays-Bas a aussi ses adeptes dans notre région. Mélanie Vilmercati représentera la France aux prochains championnats du monde. Dans ce sport amateur, elle doit aussi travailler et mener de front deux activités sans lever le pied.
Mélanie Vilmercati a découvert, il y a plus d'un an, le footgolf. À Morangis, en Essonne, sur un terrain dédié à cette discipline, elle répète ses gammes. Arrivé en France il y a 10 ans, le footgolf a les mêmes règles que le golf sauf que le pied remplace le club. Pour autant, ce sport a des exigences techniques et mentales similaires.
"Contrairement au foot, chaque frappe du ballon est réfléchie donc un très bon footballeur n'est pas forcément un très bon footgolfeur, même si ça aide, et un très bon footgolfeur n'est pas forcément un très bon footballeur non plus. C'est deux sports à part entière" explique Mélanie Vilmercati.
Avec le footgolf, cette compétitrice dans l'âme s'est donné un nouvel objectif. Âgée de 27 ans, Mélanie a tout d'abord été une footballeuse de haut-niveau. Elle a fait partie des meilleures jeunes du PSG avant de privilégier ses études de podologie. Comme un clin d'oeil, le pied fait toujours partie de son quotidien, tout comme le sport.
Un sport en plein essor
L'association française de footgolf compte 3 000 membres dont 500 en Île-de-France. Comme dans tous les sports, il y a des équipes de France, une sélection des meilleurs joueurs et joueuses du pays. La France a d'ailleurs été championne du monde en 2020. En individuel et en équipe, les Bleus tenteront fin mai, en Floride, de décrocher de nouveaux titres. Mélanie fait partie des dix joueuses sélectionnées.
"Par rapport à pas mal de filles, elle a quand même une grosse frappe de balle. (...) Elle a découvert la discipline récemment donc elle a encore des ajustements -à faire- notamment au niveau du dosage (...) rien de tel qu'une coupe du monde pour progresser" assure Romuald Pretot, président de l'association française de footgolf.
La jeune femme est consciente des enjeux : "ca va être une compétition difficile (...) on a nos chances par contre il y a d'autres nations sérieuses qui, elles aussi, ont toutes leurs chances donc on part là-bas avec de réels objectifs sur toutes les catégories". Dans trois semaines, Mélanie va s'envoler direction Orlando pour vivre son rêve américain.
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