Un deuxième satellite miniature va être envoyé dans l'espace par un laboratoire de recherches spatiales de l'université de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce nouvel engin doit permettre de mieux comprendre les mécanismes du réchauffement climatique.
Il mesure 20 centimètres de haut et seulement 10 centimètres de largeur et de profondeur. Ce nano-satellite est un concentré de technologies. Il s'appelle INSPIRE 7 et c'est le deuxième fabriqué à l'Université de Versailles. "Pour nous l'idée c'est de voir comment on peut utiliser des petits satellites avec des charges utiles miniaturisées pour pouvoir faire des mesures plus fines de l'état de l'atmosphère." explique Mustapha Meftah, docteur en astronomie et en astrophysique au laboratoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
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Sur chacune des faces d'INSPIRE 7 on compte pas moins de sept capteurs miniatures. Ils vont observer les rayonnements du soleil et leur réverbération sur la planète. Des données qui pourront éclairer les scientifiques sur le réchauffement climatique. Dans quelques semaines, INSPIRE 7 sera mis en orbite à 550 kilomètres de la Terre où il rejoindra son grand frère UVSQ-SAT lancé il y a deux ans.
Là où ils apportent une force nouvelle, c'est la capacité, à plusieurs, de mieux couvrir l'observation de la Terre. Et donc pour tout ce qui est surveillance c'est un aspect crucial.
Philippe Kechkut, vice-président Recherche et Innovation du laboratoire de Versailles Saint-Quentin
Des nano-satellites plus légers, moins volumineux et donc moins chers à envoyer dans l'espace. INSPIRE 7 devrait être lancé avec la fusée Space X d'Elon Musk, en avril. Le lanceur américain déposera une centaine d'autres satellites lors de cette mission. À terme, l'Université de Versailles devrait envoyer une dizaine de nano-satellites dans l'espace.
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