Pierre Arditi, un héros en pleine retraite spirituelle...

Didier Bezace met en scène Le cas Sneijder, adaptation du romain de Jean-Paul Dubois, avec Pierre Arditi. Le 25 et 26 avril au Théâtre Montansier. 

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Le Cas Sneijder est avant tout le portrait d’un homme blessé, seul fragile rescapé d’un terrible accident d’ascenseur, que ce tragique événement force à regarder l’univers qui l’entoure, les gens qui le peuplent avec une lucidité nouvelle. Paul Sneijder n’est pas un combattant, il cherche à survivre et à comprendre l’impérieuse et mécanique verticalité du monde et les conséquences tragiques qu’elles ont entraînées pour lui et pour d’autres ; il résiste à cette machine infernale en s’obstinant à rester lui-même, il démissionne d’une vie active et conforme aux normes d’une société conformiste, bien pensante, qui ne lui pardonne pas cette déviance : au motif de le soigner on l’enferme et on le surveille…

Aussi hilarant que désespéré, commentait la presse à la sortie du livre ; effectivement c’est un mélange de cocasserie, d’inquiétude profonde, de drôlerie incongrue, de méchante hypocrisie qui peut faire de ce récit au théâtre, une comédie où le désenchantement se mêle à l’humour et à l’amertume. Il y a quelque chose d’une nature tchékhovienne chez Paul Sneijder, élégant, fragile, désabusé, il est d’un monde vétuste, en voie de disparition. Sa défaite est la nôtre, les vertigineuses ascensions, même les plus fulgurantes, ne nous mènent pas au paradis mais en enfer.

Cette création sera la continuation d’un compagnonnage artistique et amical avec Pierre Arditi que nous avons entamé en 2001 avec l’Ecole des femmes créée dans la Cour d’Honneur au Festival d’Avignon, puis Elle est là de Sarraute, La Moustache de Carrère et les Fausses confidences de Marivaux créées au Théâtre de la Commune. »  Didier Bezace

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