Flashé à 230 km/h au lieu de 110 km/h, un jeune automobiliste perd son permis en Seine-et-Marne

Le jeune homme a été flashé sur l'autoroute A4 en Seine-et-Marne ce mardi. Il a également été testé positif aux drogues. Il venait d'obtenir son permis de conduire.

Un automobiliste a été flashé à 230 km/h sous l’emprise de drogue sur l’autoroute A4 mardi, rapporte France Bleu Paris ce jeudi auprès de la préfecture de Seine-et-Marne.

"Ce conducteur venait d’avoir son permis" de conduire, indique la préfecture de Seine-et-Marne sur son compte Twitter. Il roulait à 230km/h au lieu de 110 km/h sur l’autoroute A4, qui part du périphérique parisien pour se rendre à l'Est de la région parisienne (Marne-la-Vallée...) et l'Est du pays (Metz/Nancy).

Contrôlé par les gendarmes en Seine-et-Marne, il a été également testé positif aux stupéfiants.

Son permis lui a été immédiatement retiré. Sa voiture a été placée en fourrière, précise la préfecture.

Hausse de la mortalité sur les autoroutes

Le gouvernement a annoncé la suspension automatique du permis en cas de conduite sous l'effet de drogues. En 2022, 3 260 personnes sont mortes sur les routes de l'Hexagone. Parmi elles, 24% sont des usagers des modes de transport doux (marche, vélos, engins de déplacement personnel motorisés).

Les autoroutes notamment ont enregistré une forte hausse de la mortalité (+12 %), passant de 263 à 294 tués entre 2019 et 2022. Ils représentent 9% de la mortalité routière, contre 32% sur les voies en agglomération et 56% sur les routes hors agglomération.

Un accident mortel sur cinq implique un conducteur positif aux stupéfiants, près d'un sur trois qui est alcoolisé. Face à ce phénomène, le gouvernement entend être "intraitable", selon les termes de la Première ministre à l'issue d'un Comité interministériel de la sécurité routière (CISR).

Ceux qui prendront la route après avoir consommé des drogues perdront huit points sur leur permis de conduire, contre six actuellement et devront se soumettre à un stage obligatoire.

Le gouvernement veut également systématiser les suspensions administratives prononcées à leur encontre par les préfets avant une éventuelle judiciarisation, tout comme l'immobilisation des véhicules.

Actuellement, conduire après avoir consommé des drogues, c'est risquer jusqu'à 2 ans de prison et 4 500 euros d'amende. La suspension du permis pour une durée de 3 ans maximum est déjà prévue, sans aménagement possible en dehors de l'activité professionnelle.

Élisabeth Borne a par ailleurs confirmé que la qualification d'"homicide routier" remplacerait celle d'"homicide involontaire" par conducteur, qui choquait les associations et proches de victimes.

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