La jeune femme a été mise en examen hier lundi soir à Paris et placée en détention provisoire. Elle a été mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle et provocation à la commission d'actes de terrorisme par un moyen de communication en ligne.
Elle a été placée en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet de Paris.
La jeune fille avait été interpellée jeudi dans le cadre d'une opération antiterroriste à Le Mée - sur- Seine près de Melun (Seine-et-Marne), en grande banlieue parisienne.
Une information judiciaire, confiée aux magistrats du pôle antiterroriste de Paris, a été ouverte lundi par le parquet de Paris.
"Très radicalisée", la jeune fille était administratrice d'un groupe sur Telegram, où lors de conversations elle aurait relayé de nombreux messages de propagande du groupe Etat islamique, et aurait relayé des appels à la commission d'un attentat et aurait également exprimé son intention de passer à l'acte. Les enquêteurs sont remontés jusqu'à l'adolescente, qui n'a pas d'antécédent judiciaire, après avoir repéré un message "très inquiétant" posté au sein de ce groupe sur Telegram.
Des perquisitions ont été menées jeudi par les policiers d'élite du Raid à Melun, notamment au domicile familial de la jeune fille. Ni arme ni explosif n'ont été découverts. A ce stade des investigations, les enquêteurs n'ont pas mis en évidence une cible de lieu ou un projet (d'attaque) abouti. L'ordinateur et le téléphone de la mineure sont en cours d'exploitation.