Jean-François Copé, Christian Jacob ou Franck Riester, les figures de la droite qui se présentaient en Seine-et-Marne ont été réélues haut la main dès le premier tour des municipales dimanche, malgré une poussée du FN. Le second tour reste ouvert à Melun et Fontainebleau.
A Melun, bastion de la droite, le sortant Gérard Millet (UMP, 36,10%) est talonné par le socialiste François Kalfon (32,12%) tandis qu'un dissident de droite, Denis Jullemier, peut se maintenir (21,82%).
A Fontainebleau, le sortant Frédéric Valletoux, dissident de l'UMP, devance le candidat officiel du parti, Richard Duvauchelle, avec 43,72% contre 35,76%.
Dans son fief de Meaux, le président de l'UMP Jean-François Copé l'a emporté avec 64% des voix. Agé de 49 ans, il dirige la cité meldoise depuis 1995. Le PS avait présenté un candidat de 22 ans seulement, Bastien Marguerite, qui a été balayé avec 12,77% des voix, avec moins de 100 voix d'avance sur Béatrice Roullaud (FN).
A Provins, le patron des députés UMP Christian Jacob a recueilli les trois quarts des suffrages (73,36%) et va pouvoir entamer un troisième mandat. Le député UMP Guy Geoffroy l'a aussi emporté dès le premier tour avec 70% des voix à Combs-la-Ville, tout comme Franck Riester, réélu à Coulommiers avec 67 % des voix.
Figure du centre, Yves Jégo (UDI) a été réélu pour la quatrième fois dès le premier tour à Montereau-Fault-Yonne, avec 77% des voix.
Une forte poussée du FN en Seine-et-Marne
Département comportant à la fois une frange urbanisée constellée de quartiers populaires et de vastes zones rurales, la Seine-et-Marne a enregistré une forte poussée du Front National. Le parti d'extrême droite impose une quadrangulaire à Pontault-Combault, où sa candidate engrange 25,15% des voix, en deuxième position derrière la sortante socialiste Monique Delessard (37,58%).
A Chelles, une triangulaire devrait avoir lieu entre le sortant PS Jean-Paul Planchou (34,42%), l'UMP Brice Rabaste (35,58%), et le FN Renaud Persson (19,39%).
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