Une prison de Seine-et-Marne bloquée par une centaine de surveillants

La prison de Réau (Seine-et-Marne) est bloquée ce mercredi par une centaine de surveillants qui protestent contre une série d'agressions et demandent plus d'effectifs sur le site, a-t-on appris de sources syndicales.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Tout le site est sous contrôle: on bloque depuis 5H00 le service national de transfert et l'entrée de l'établissement", a déclaré à l'AFP Gérard Ferjul, secrétaire régional adjoint de l'Ufap/Unsa judiciaire Paris, affirmant qu'environ 80 surveillants participaient au blocage vers 7H30. "Il y a quand même des gens qui rentrent, c'est un blocage partiel", a toutefois nuancé le secrétaire local de FO Yohann Verschelle, évoquant pour sa part 150 surveillants mobilisés et une intervention des CRS pour les déloger de l'entrée du bâtiment. Cette action intersyndicale, à l'initiative des syndicats FO, Ufap/Unsa judiciaire et CFDT, vise à lutter contre la "recrudescence d'agressions" notamment par des détenus difficiles "qui ne peuvent pas être placés en quartier disciplinaire car
ils se déclarent suicidaires", a expliqué Gérard Ferjul. Dans cette prison de 600 détenus qui "n'est pourtant pas en surpopulation, avec un taux de 88%", un surveillant a récemment eu un seau d'urine jeté à la figure et un autre s'est fait casser la main, a-t-il rapporté. Les trois syndicats demandent 30% d'effectifs supplémentaires, car selon eux, les 150 surveillants en poste sont régulièrement appelés à travailler douze heures de suite au lieu des six prévues.
"On demande le transfert de quatre ou cinq individus qui posent problème", a ajouté M. Ferjul. Ce centre de détention de dernière génération a été ouvert en 2011 et compte certains détenus considérés comme très dangereux par l'administration pénitentiaire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information