La Parisienne, licenciée à Melun (Seine-et-Marne), est montée sur son premier podium international à Budapest (Hongrie), ce vendredi.
En décrochant ce vendredi l'argent aux Championnats du monde d'escrime à Budapest (Hongrie), la fleurettiste Pauline Ranvier a apporté à l'équipe de France son premier podium après deux journées de finales. Mais pour l'or, elle n'a rien pu faire contre la Russe Inna Deriglazova, championne du monde 2015 et 2017 et championne olympique 2016 à Rio -battue 15 touches à 11.
En demi-finale, la Parisienne de 25 ans a dominé une grande partie de la rencontre (6-4, puis 13-7) face à l'Italienne Arianna Errigo, championne du monde en 2013 et en 2014 et l'une des références de l'arme des dix dernières années. À égalité 13 touches partout, Ranvier a su mettre un terme à la série pour s'imposer 15-13.
L'escrimeuse, licenciée à Melun (Seine-et-Marne) depuis 2013, avait battu en quarts de finale la Japonaise Yuka Ueno (15-11) pour s'assurer d'un premier podium en grand championnat, elle qui s'était hissée à la deuxième place en Coupe du monde en mars 2017. Arrivée à Budapest à l'issue d'une mauvaise saison individuelle, au cours de laquelle elle a eu du mal passer des tours dans les tableaux finaux, elle a réussi à se sublimer au meilleur moment de la saison.
Grâce à elle, le fleuret féminin français confirme sa présence sur un podium mondial, après le bronze en 2017 à Leipzig (Allemagne) et l'argent, déjà, en 2018 à Wuxi (Chine) d'Ysaora Thibus, sortie en 8es de finale par la Chinoise Huo Xingxin (13-12) à la mort subite."Elle n'avait aucun repère en arrivant aux Championnats du monde. J'ai un peu discuté avec elle, je lui ai dit 'Tu n'as rien fait de la saison, le seul truc que tu as à faire, c'est que tu les vives à fond tes Mondiaux'"
Emeric Clos, entraîneur national du fleuret