Le parquet de Bobigny a requis des peines de deux à quatre mois de prison avec sursis requises contre cinq des prévenus, dans l'affaire de la "chemise arrachée", pour laquelle 15 salariés d'Air France comparaissent depuis mardi devant le tribunal de grande instance.
Le parquet de Bobigny a requis des peines de 2 à 4 mois de prison avec sursis requises contre cinq des prévenus, dans l'affaire de la "chemise arrachée". 15 salariés de la compagnie Air France comparaissent depuis mardi devant le tribunal de grande instance pour des faits de "violences en réunion" ou de "dégradations".
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Les faits s'étaient produits le 5 octobre 2015 lors d'une manifestation contre un projet de restructuration d'Air France visant à supprimer 2.900 emplois pour redresser sa compétitivité.
La photo du DRH d'Air France, Xavier Broseta, chemise en lambeaux, avait fait le tour du monde et terni un peu plus la réputation française en matière de dialogue social.