Alors que les transports en commun étaient en partie perturbés jeudi, jour de grève à la SNCF et pour la défense des services publics, nous avons suivi plusieurs voyageurs. Paroles de Franciliens sur le chemin du travail...
De l'anticipation. C'est la règle pour Jean-Michel. A la gare de Gagny, jeudi matin, c'est sereinement qu'il observe les écrans de la gare SNCF, alors que la fréquence de passage des trains est très loin d'être à la normale.
Covoiturage d'un jour
Au pied des escaliers de la petite gare de Gagny, nous retrouvons un autre voyageur. Michaël, usager régulier du RER, qui doit se rendre comme chaque jour à Noisy-le-Grand. Mais cette fois-ci, pas question de prendre le RER. "En temps normal, je mets environ 35 minutes pour me rendre à mon travail... Mais vous avez vu le quai ?" Bondé.La solution, pour ce conseiller en assurances, ce sera donc le covoiturage. Vers 7 heures 45, il retrouve ainsi Adélaïde, l'une de ses collègues, ainsi que Delphine. Arrivée 15 minutes plus tard aux Arcades, à Noisy.
Plan B
"Pour l'instant, je n'ai pas eu beaucoup de demandes de covoiturage pour aujourd'hui", confie Adélaïde. "Mais ce soir, ça risque d'être plus chargé."Quant à Michaël, il choisira sans doute le covoiturage pour rentrer du travail, en fin d'après-midi. Pas de changement à Val-de-Fontenay, puis à Noisy-le-Sec. Ça fait un "plan B agréable", avoue-t-il.