Selon le chef adjoint de la délégation française, André Pierre-Goubert, plusieurs raisons expliquent que les athlètes français n'iront pas au village olympique, comme la limitation d'encadrants sur place.
"Il y aura 140 athlètes en dehors du village", a assuré André-Pierre Goubert, le chef adjoint de la délégation française lors d'une conférence de presse au Grand Palais éphémère organisée dans le cadre du J-100 jours avant le début des JO (26 juillet-11 août). "C'est légèrement plus que d'habitude. D'habitude on tourne aux alentours de 20% d'athlètes qui ne dorment pas au village, si on se réfère aux JO de Tokyo ou de Londres", a-t-il ajouté.
Il s'agit d'une projection car pour l'instant le nombre d'athlètes sélectionnés pour les JO n'est pas encore arrêté, la délégation française devant au final être composée de près de 560 membres.
Plus d'encadrement en dehors du village olympique
"Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer ce choix de ne pas être au village, pour être plus près des sites de compétitions pas exemple, ou pour avoir plus d'encadrants à ses côtés", a expliqué André-Pierre Goubert.
Par exemple, les golfeurs, dont le site de compétition est basé à Saint-Quentin-en-Yvelines, ne logeront pas au village, tout comme les céistes dont le site de compétition est à Vaires-sur-Marne.
Certaines fédérations "ont fait le choix depuis très longtemps de ne pas loger dans les villages olympiques pour que leurs sportifs bénéficient d'un encadrement plus large", explique André-Pierre Goubert. Les sélections olympiques génèrent en effet le droit d'être accompagné dans le village "avec un ratio d'un accompagnant pour deux sélections", a précisé le chef adjoint de la délégation française.
L'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) va également accueillir quelques fédérations pendant les JO comme le water-polo ou le badminton.