Le maire de Stains Azzédine Taïbi "conteste avec force" l'accusation d'agression sexuelle d'un de ses collaborateurs

Ce samedi, Azzédine Taïbi, maire de Stains, a annoncé qu'il contestait "avec force" l'accusation d'agression sexuelle à son encontre par un de ses anciens collaborateurs. Ce dernier a porté plainte contre l'édile pour des faits remontant à 2022.

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Azzédine Taïbi, maire ex-PCF de Stains en Seine-Saint-Denis, a démenti samedi les accusations d'agression sexuelle et de harcèlement portées par un de ses collaborateurs qui ont conduit à l'ouverture d'une enquête, dans un message publié sur Twitter. "Je conteste avec force les allégations de cette personne", a écrit l'édile assurant être "à la disposition de la justice pour répondre à toute question sur cette affaire". Il précise dans son message que le collaborateur "fait l'objet d'une procédure de licenciement."

Des faits remontant à 2022 

Ce dernier a porté plainte contre le maire de Stains pour des faits remontant à 2022, avait indiqué le parquet de Bobigny qui a ouvert une enquête, confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Ce collaborateur dénonce dans sa plainte une agression sexuelle commise par le maire lors d'un trajet en voiture pour le séminaire annuel des élus dans le Loir-et-Cher, selon le Parisien.

Le plaignant rapporte aussi "un comportement anormal" de l'élu lorsqu'il l'a accompagné à un hammam à Boulogne-Billancourt. Selon son récit, pendant la séance, M. Taïbi aurait demandé qu’il lui "étale le savon" sur le dos et sur "le sexe".

Ce dernier aurait refusé. Il explique également avoir reçu plusieurs visites inopinées et matinales du maire dans la chambre qu'il occupait et mise à disposition par la municipalité. Après la publication de l'article du Parisien, le maire de la commune de Seine-Saint-Denis depuis 2014 a demandé à son conseil Me Didier Seban de porter plainte pour diffamation contre le journal et le collaborateur.

"M. Taïbi conteste ces éléments sortis d'une procédure de police", a déclaré Me Seban. "Je suis effaré qu'on en soit arrivé là après un licenciement et qu'un quotidien national tombe dedans", a-t-il ajouté.

Avec AFP

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