Les démineurs mobilisés dimanche sur un chantier de la SNCF à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) pour traiter des engins explosifs de la seconde Guerre mondiale, ont neutralisé deux bombes et en ont fait sauter une troisième. Le trafic reprend progressivement.
Comme prévu, la vie reprend son cours normal à Noisy-le-Sec. L'opération de déminage qui a mobilisé 400 policiers, 8 démineurs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris appuyés par 3 militaires et les services de la préfecture de Seine-Saint-Denis s'est achevée vers 17h.
Il s’agissait bien de trois obus largués par la Royal Air Force dans la nuit du 18 au 19 avril 1944.
L'analyse du premier engin a révélé que le système d'amorçage ne fonctionnait plus. La bombe a donc pu être déplacée car elle ne pourra exploser.
Les deux autres bombes pesant chacun 500 kg et pourvues de charges explosives de 280 kg ont été déplacées. L'une a été désamorcée.
Il a fallu faire exploser la troisième sous un dôme de 1000 tonnes de sables sur place. Elle présentait une fuite et se révélait intransportable.
La circulation ferroviaire devrait rapidement reprendre après une inspection des voies qui pourraient avoir été endommagées par l'explosion, a expliqué une responsable de la SNCF.
>> Voir le reportage de William Van Qui, Frédéric Askienazy et Yves Léopold Dewulf