Plusieurs mineurs en garde à vue après le meurtre d'un adolescent à Aulnay-sous-Bois

Un adolescent de 16 ans a été blessé à coups de couteau vendredi. Il est décédé des suites de ses blessures. Lors de l'enquête pour meurtre en bande organisée, plusieurs mineurs ont été placés en garde à vue.

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Plusieurs mineurs ont été placés en garde à vue dans l'enquête pour "meurtre en bande organisée" ouverte en Seine-Saint-Denis après le décès d'un adolescent de 16 ans, victime d'une agression au couteau vendredi à Aulnay-sous-Bois, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

Le service départemental de police judiciaire mène cette enquête pour meurtre en bande organisée et tentative de meurtre en bande organisée. Aucun détail sur ces gardes à vue, révélées par Le Parisien, n'a été communiqué par le parquet de Bobigny à l'AFP. 

Hospitalisé vendredi soir après avoir été blessée à coups de couteau à Aulnay-sous-Bois, la victime était décédée des suites de ses blessures. Selon le journal Le Parisien, un autre adolescent avait été plus légèrement blessé pendant la même agression au couteau, près d'un fast-food, mais son pronostic vital n'était pas engagé.

"Un appel solennel au calme"

Le maire d'Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, avait lancé samedi "un appel solennel au calme", pour "surtout ne pas tomber dans une spirale de vengeance ou représailles". Joint par l'AFP, M. Beschizza avait avancé que le drame n'avait selon lui "pas de lien avec les rivalités de quartiers", évoquant plutôt la piste d'une "querelle d'adolescents qui monte en gamme et en arrive à la pire des extrémités, la mort d'un jeune".

Les faits s'étaient produits à proximité d'un restaurant de burgers situé au croisement de deux grands axes, où convergent "des mômes de tous les quartiers" de la ville (de 85.000 habitants), selon le maire.
Les forces de l'ordre exerçaient durant le week-end "une vigilance soutenue" pour tenter d'éviter d'éventuelles "actions de représailles", selon une source policière. Les phénomènes de rivalités entre bandes sont pris en compte, même si l'altercation n'a pas forcément pour origine les quartiers dont les personnes impliquées sont issues, avait souligné cette source.

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