Après un tour de table en forme de mise au point, consacré à l'utilisation, annoncée pendant la campagne présidentielle, de la procédure constitutionnelle des décrets pour modifier le code du travail, les rythmes scolaires, l'éducation et le logement étaient au programme de Dimanche en politique
Première passe d'arme, sur le plateau, avec le tour de table sur le choix, annoncé pendant la campagne présidentielle par Emmanuel Macron, de modifier la législation française sur le travail par ordonnances, pour allert très vite. Une procédure exceptionnelle, prévue et codifiée par la Constitution, utilisée sur des sujets considérés comme urgents. Le travail en est un, dit le Président de la République, Emmanuel Macron et son parti "En Marche".
En plateau, Ludovic Toro, le candidat Les Républicains - UDI, comme Samira Tayebi, la candidate du PS sont prêts à accepter ce choix de l'urgencede la procédure. Tout dépendra nénamoins du contenu. Du côté de Juan Branco, pour la France Insoumise, comme pour le Front National Jordan Bardella, le principe et la méthode ont du mal à passer car le sujet pose problème
#Soutien scolaire : sous quelle forme ?
Premier dossier abordé, celui de l'éducation, du fonctionnement de l'école, et au dela du volet des "rythmes scolaires", sujet qui a beaucoup fâché ces dernières années et qui sera revu et modifié au cas par cas, l'épineux problème de l'echec scolaire, et des mesures possibles ou souhaitables en matière de soutien scolaire aux enfants qui en ont besoin. Sur le plateau, il y a deux enseignants, Stéphane Testé, candidat d'En Marche, qui soutient sans surprise les propositions du Président de la République et de son gouvernement. Et Samira Tayebi, pour le Parti Socialiste, qui plaide aussi pour une révision du soutien scolaire mais avance une méthode différente
#Logement : comment faire beaucoup mieux
Autre dossier dans lequel l'unanimité est rarement présente : le logement. Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron est même allé jusqu'à parler de dessaisir, au profit de l'Etat, les maires de la décision de délivrer, ou pas, les permis de construire. Une mesure qui ferait bondir les maires, comme Ludovic Toro, candidat LR - UDI, pour qui la décision de construire ne fait pas tout dans la question du logement.