Les Jeux Olympiques et paralympiques 2024 auront bien lieu mais ils pourraient être revus à la baisse. Le budget total est estimé à 6,9 milliards d'euros. Des épreuves et des sites situés en Seine-Saint-Denis pourraient être déplacés. Les élus locaux affirment qu'ils ne feront aucune concession.

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C'est un budget colossal : 6,9 milliards d'euros. Le comité olympique estime déjà que ce coût doit être revu à la baisse dans un contexte économique dégradé par la crise sanitaire. Le Cojo envisage de réaliser 10% d'économies, ce qui représente 300 à 400 millions d'euros. Rien n'a encore été décidé mais des idées circulent et inquiètent sérieusement les élus locaux notamment en Seine-Saint-Denis. Dans le département des épreuves pourraient être déplacées. 
 

Des épreuves sportives relocalisées

Deux communes sont dans l'expectative. Le Bourget a déjà perdu le badminton. La ville doit encore accueillir les épreuves de basket-ball. Selon le maire, Jean-Baptiste Borsali (DVD) impossible d'y renoncer. Quid du village des médias situé entre cette commune et celle de Dugny. Une fois les jeux terminés, le site transformé prévoit 1300 logements, une école, une crèche. Pour Quentin Gesell, nouveau maire DVD de Dugny "On a un département qui a longtemps été oublié, j'espère que l'on ne sera pas encore la dernière roue du carrosse". Selon cet élu, la ville serait alors laissée-pour-compte de la manifestation sportive dans le département.
Autre épreuve qui pourrait être remise en question, le tir à La Courneuve. Gilles Poux, maire PCF, s'insurge et n'imagine pas ne pas participer à ces JOP. Il dénonce des économies dérisoires. Il y a une semaine il avait déjà réagi sur twitter :
 
Le département de la Seine-Saint-Denis devait pourtant être le grand gagnant de cette manifestation sportive avec des installations destinées à durer et de nouveaux équipements sur ce territoire.
 

Retard sur les lignes 16 et 17, Stéphane Troussel attend des preuves 


Deux lignes de métro du Grand Paris, la 16 et la 17, ne seront pas achevées en 2024 comme prévu. C'est l'une des raisons de cette réorganisation. L'accès aux différents sites dans le Nord de Paris serait moins facile et alors moins écologique contrairement aux engagements pris pour la réalisation de ces Jeux Olympiques et paralympiques. Stéphane Troussel, président socialiste du département réagit : "il faudra m'expliquer en quoi quelques semaines de confinement retardent l'arrivée des lignes 16 et 17.  Je demande à ce que l'on m'en fasse la démonstration. A ce jour, je n'ai pas de démonstration technique ni calendaire de ce retard". Quant au projet des Jeux Olympiques et paralympiques 2024, il ajoute:  "Ce dossier a déjà été recalé et révisé. Ces tentatives de détricoter le projet, j'en ai assez!". Les collectivités de Seine-Saint-Denis se sont engagées à hauteur de 130 millions d'euros dans l'organisation et l'accueil de cette compétition sportive internationale comme Paris et la région Ile-de France. Il précise que quand Paris a déposé sa candidature, "l'un des axes forts était réduire les fractures sociales et territoriales entre Paris et la Seine-Saint-Denis". Alors pour lui, un quelconque recul sur ce point trahirait l'esprit de ces JO. Stéphane Troussel s'interroge "Pourquoi sacrifier encore une fois le 93 alors que les JO se déroulent aussi dans d'autres départements d'Ile-de-France ?"
 

A Paris, le site de la Concorde en question 

Un site parisien est également évoqué. Celui de la place de La Concorde. Il accueillerait les sports urbains qui englobent de novelles disciplines comme le skate. Cette dernière épreuve pourrait finalement se dérouler à Chelles, en Seine-et-Marne, qui possède déjà les infrastructures. Une remise en question qui pourrait bénéficier à la Seine-Saint-Denis. Le breaking et l'escalade seraient alors déplacés dans le département.
Ces questions seront à l'ordre du jour du conseil de Surveillance du Grand Paris qui se tient ce mardi matin et du prochain bureau exécutif des Jeux Olympiques 2024.




 
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