Transports, embouteillage... Et si vous passiez au télétravail ?

Le télétravail, un choix de qualité de vie... C'est ce qui ressort d'une étude réalisée pour une société de conseils et publiée mardi. Selon le sondage, 90 % des télétravailleurs sont satisfaits de cette façon de travailler. Catherine d'Esterno, spécialiste de la question, est l'invité du 12/13.

Fini le stress des transports, les embouteillages... Mais le télétravail, c'est avant tout faire le choix de la qualité de vie et ceux qui le pratiquent en sont satisfaits à 90 %, selon une enquête BVA réalisée pour la société de conseil Sémaphores Entreprises et publiée mardi.

► Catherine d'Esterno (Sémaphores Entreprises) était l'invitée du 12/13 jeudi

Entre les télétravailleurs très satisfaits (45 %) et ceux qui sont plutôt satisfaits (45 %), 90 % des télétravailleurs interrogés se déclarent globalement satisfaits par cette forme de travail à distance, adoptée essentiellement par des grosses entreprises. C'est en effet dans les entreprises de plus de 1.000 salariés que l'on trouve le plus fort taux de télétravailleurs (29 %), contre 20 % pour les très petites entreprises.

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► INFOGRAPHIE. Les salariés satisfaits par le télétravail

Un effet positif sur l'environnement

A l'approche de la COP 21, l'enquête de l'institut BVA s'intéresse à l'influence que le télétravail pourrait avoir sur l'environnement. Pour 76 % des actifs, son développement aurait des "effets positifs", essentiellement grâce à une diminution des déplacements en voiture et au maintien d'emplois dans des territoires isolés.

Les télétravailleurs interrogés par BVA le confirment : le premier impact est la diminution de leurs déplacements (66 %) et de leurs dépenses en carburant (52 %, et jusqu'à 61 % en province).

Ce qui motive les télétravailleurs

Interrogés sur leurs motivations, les télétravailleurs placent en tête la possibilité d'avoir plus de temps pour leurs proches (49 %), leur aspiration à un meilleur cadre de vie (45 %) et à davantage d'autonomie (44 %).

► VOIR le reportage (N. Bappel/O. Badin)