Quatre mois et demi après les attentats du 13 novembre, l'équipe de France de football fait son retour au stade de France, à l'occasion du match amical face à la Russie. Un dispositif de sécurité particulièrement renforcé encadrera la rencontre.
Le stade de France s'apprête à renouer avec le football, quatre mois et demi après les attentats qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis, le 13 novembre 2015. Les Bleus reçoivent l'équipe de Russie, à l'occasion d'un match amical, trois mois avant l'Euro 2016.
Pour ce match de foot, le premier depuis les attentats, le dispositif de sécurité se trouve particulièrement renforcé : 400 policiers seront postés aux abords du stade de France, soit 100 de plus que lors des précédents matchs lors du tournoi des Six Nations. Des tireurs d'élite, ainsi qu'une unité du Raid, prête à intervenir, seront également disposés près de l'enceinte sportive.
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Un match test en matière de sécurité
Depuis les attentats du 13 novembre, trois rencontres de rugby ont eu lieu au stade de France, une encinte qui peut accueillir jusqu'à 80.000 personnes. Présence de vigiles, fouille des sacs, ouverture des manteaux... Le trajet entre le RER et le stade de France sera également particulièrement surveillé.► LIRE aussi : CARTE. Pour l'Euro 2016, l'Île-de-France, terre d'accueil du foot européen
La rencontre France-Russie fait office de test pour la sécurité. Sept matchs se joueront en effet au stade de France. En région parisienne, le Parc des Princes et ses 42.000 accueillera cinq rencontres, dans le cadre de l'Euro 2016.
François Hollande : "Pas question de supprimer l'Euro"
En viste à l'Insep, mardi matin, le président de la République a évoqué l'organisation de l'Euro 2016, qui se tiendra en France du 30 juin au 30 juillet."La sécurité sera maximale, c'est un devoir pour l'Etat à l'égard de tous ceux qui auront choisi de venir en France en juin prochain et nous ne transigerons jamais sur le respect des règles", a martelé le chef d'Etat.
"Il n'a jamais été question de reporter ou de supprimer" l'Euro, a-t-il poursuivi, ajoutant qu'au contraire cette compétition ainsi que le match Portugal-Belgique devaient être justement une forme de "réponse à la haine, à la division, à la peur et à l'horreur".