Agression de surveillants à la maison d'arrêt d'Osny : le parquet antiterroriste se saisit de l'enquête

Le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi de l'enquête sur l'agression dimanche de deux surveillants pénitentiaires par un détenu placé dans l'unité de prévention de la radicalisation (Val-d'Oise).

L'enquête de flagrance est ouverte pour "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste". Le détenu avait été condamné cette année dans une affaire d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, selon la source judiciaire.

Agression lors de la promenade

Les faits ont eu lieu dimanche après-midi au moment du départ en promenade, avait indiqué la Chancellerie dans un communiqué dimanche soir: "Le détenu a agressé avec une arme artisanale le surveillant venu le chercher." Son collègue qui voulait lui porter secours avait lui aussi été blessé. Les deux agents étaient parvenus à s'enfuir et le détenu avait été "rapidement maîtrisé".

Conduits à l'hôpital, les deux surveillants étaient hors de danger dimanche soir. L'un d'eux a été touché au thorax et à la gorge. Son collègue, blessé au bras, était sorti de l'hôpital dimanche en fin d'après-midi.

Critique envers les Unités de prévention de la radicalisation (UPRAD), le syndicat pénitentiaire UFAP-Unsa Justice a demandé "l'arrêt immédiat de cette hérésie" et "la mise en place de structures adaptées et sécurisées", dans un tract national publié lundi sur son site. "Finalement, ce que l'UFAP-Unsa Justice redoutait tant depuis la mise en oeuvre des unités dédiées est arrivé", a regretté le syndicat.

Voir le reportage d'Isabelle Dupont et Emmanuelle Hunziger

 

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